Coquelicots à la boutonnière, banderoles, rassemblements devant les mairies, pétitions et manifestations colorées… « Nous voulons des coquelicots », a été lancé en 2018 dans la foulée des marches pour le climat par Fabrice Nicolino, rescapé de l’attaque contre « Charlie Hebdo ».
Le nom fait référence à cette fleur des champs devenue extrêmement rare car détruite par les pesticides. Tout un symbole. Mais au-delà, un fort sentiment de révolte face à la situation catastrophique actuelle.
Face à la 6ème extinction massive des espèces, sujet amplement traité, au travers d’ouvrages dont celui de la journaliste Elizabeth Kolbert, La Sixième Extinction (qui a remporté le Prix Pulitzer), le désarroi profond s’installe parmi nous mais provoque aussi une mobilisation citoyenne sans précédents.
Selon les dernières études, un tiers des oiseaux des champs ont disparu en 30 ans ainsi que 80 % des insectes volants. Des pratiques d’exploitation qui ont un net impact sur notre santé, par ricochet. Les médecins alertent sur l’asthme qui flambe mais aussi sur la maladie de Parkinson qui font des ravages au sein de la population. Mais le danger ne s’arrête pas là, explosion des cancers, troubles psychomoteurs chez les enfants, infertilité et malformations à la naissance deviennent de plus en plus fréquents !
Un constat alarmant et sans appel qui s’amplifie depuis au moins une quinzaine d’années. Le mouvement « Nous voulons des coquelicots » porte ainsi le combat de la prise de conscience collective contre l’exploitation outrancière de nos terres et de l’empoisonnement que génère l’utilisation délétère des pesticides.
Ce mouvement trouve un appui courageux en certains élus qui prennent leurs responsabilités pour une question cruciale de santé publique et un défi majeur à relever pour la préservation de la biodiversité. En signant l’Appel de « Nous voulons des coquelicots », ces municipalités redéfinissent leurs priorités et s’engagent au côté de leurs habitants et citoyens. Des prises de positions plus que nécessaires et salvatrices. Pour ce faire, nous lançons un appel à l’initiative citoyenne à Rezé !
Elus écologistes Rezé