Journée internationale des droits des Femmes.
Le 8 mars, une date plus que symbolique pour nous, écologistes, qui avons inscrit cet engagement dans le programme de la majorité municipale.
A Rezé, du 28 février jusqu’au 16 mars, Ville et associations se mobilisent autour de temps forts pour débattre et échanger sur les droits et la place des femmes.
Pas qu’un seul jour.
Si le 8 mars permet de faire le bilan de l’évolution des droits des femmes, l’enjeu ne peut se résumer à une seule journée bien entendu. L’égalité des droits doit passer par une équitable et juste reconnaissance de la place des femmes au sein de notre société.
Or, celle-ci soulève la question de leur visibilité, dans l’espace public, dans les instances de gouvernance et de représentation, les équipements et les services, la culture et le sport et bien d’autres encore.
Une place dans l’Histoire
Dans les manuels d’histoire, peu de figures féminines dignes des plus grands hommes. Peu reconnues, les Femmes illustres qui ont marqué l’Histoire de France sont peu à peu passées à la trappe.
Rezé, comme dans d’autres communes, tends à vouloir réparer cette erreur par la nominations des rues et places. Et les noms ne manquent pas ! Qui sait ce qu’on accompli des Hubertine Auclert, Jeanne Barret, Madeleine Brès ? (Voir la bibliothèque des femmes célèbres)
De par l’éducation
Les différences en terme de choix d’orientation persistent tout au long de la scolarité.
Une étude a montré que c’est à partir de six ans qu’une petite fille pense qu’elle est moins intelligente, moins capable qu’un garçon. L’éducation sur l’égalité doit donc être prise en compte le plus tôt possible. Les actions de formations et de sensibilisations ont une importance cruciales dans l’évolution des mentalités.
Place dans la ville
Ce samedi 9 mars après-midi, de jeunes Rezéennes occuperont la place François Mitterrand pour se rendre visibles et ainsi revendiquer leur place. Pour les femmes, il est essentiel de pouvoir circuler librement, de pouvoir utiliser sans crainte les transports en commun. Tous les espaces, au coeur du tissu urbain, devraient leur être accessibles.
Mais, les espaces publics ne concernent pas que la rue. Ce sont également les équipements publics comme les lieux de loisirs ou les écoles, qui ne sont certes pas accessibles à tous, mais demeurent des lieux où les enfants, adolescents et adolescentes apprennent ce qu’est le partage d’un espace en commun.
Responsabilités partagées
La visibilité repose également sur l’accès aux instances de gouvernances, aux postes de responsabilité. Ce n’est qu’en 1980, sous la pression de l’opinion, qu’une femme entre à l’Académie française avec Marguerite Yourcenar. Plusieurs figures féminines d’importance avaient jusque là été refusées. Une institution qui n’a jamais brillé par son modernisme. Avec un long train de retard, cette antique assemblée a pris la mesure de son retard sur l’évolution de la société : elle s’est enfin employée à reconnaître la féminisation des noms de métiers. Tout un symbole. Mais ce n’est pas qu’un symbole. Car au delà, il est question d’une juste égalité des genres pour les titres, fonctions et grades jusqu’aux plus hautes sphères.
Plusieurs actions sont menées à Rezé.
Infos via le site de la Ville de Rezé :
reze.fr
Débat à à la Barakason, samedi 9 mars de 13h30 à 17h.
Egalement samedi, à 15h : un atelier Wikipédia invite à contribuer aux pages de l’encyclopédie collective de deux femmes artistes, dont celle d’Emilie Vast, autrice et illustratrice.