Du 9 novembre au 1er décembre, la Ville de Rezé invite les Rezéennes et Rezéens à se mobiliser autour de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. En un an, en Loire-Atlantique, une femme sur dix a été victime de violences dans le cadre privé, une sur quatre a subi des agressions dans l’espace public.
Aujourd’hui, encore, une femme sur deux ne porte pas plainte.
Enjeu essentiel de promotion de l’égalité des droits, la lutte contre le sexisme doit être, plus que jamais, une de nos priorités. Ainsi, c’est un axe porté depuis longtemps par les élus écologistes qui ont contribué à l’inscrire au Programme Municipal de la Ville de Rezé.
Depuis 1946, « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ». De même, la Déclaration universelle des droits de l’homme a proclamé au niveau international la pleine égalité entre femmes et hommes en 1948. Cependant, les statistiques viennent malheureusement renforcer notre sentiment d’urgence. Le Sexisme est omniprésent, aussi bien dans la sphère professionnelle que dans la sphère privée qui se vérifie par le choix des métiers. L’égalité Femmes-Hommes n’est pas seulement un droit fondamental de la personne, elle est une condition du développement juste et durable de notre ville. Il s’agit de répondre à l’un des enjeux majeurs d’une justice sociale et équitable. Les inégalités femmes-hommes sont présentes à tous les niveaux de la société, et pour toutes les classes sociales. Ces inégalités entraînent également une dévalorisation du féminin et une valorisation du masculin, à propos des rôles, caractères, ou autres.
Les garçons prennent plus de place que les filles dans les espaces scolaires : dans les cours des écoles, les garçons occupent la majorité de l’espace tandis que les filles sont davantage sur les côtés. Dans les salles de classe, les garçons occupent les deux tiers de l’espace sonore, ils ont ainsi deux fois plus d’interactions avec leurs enseignants-tes. Seulement 53% des filles s’estiment capables de suivre une filière scientifique contre 82% d’hommes alors qu’elles n’ont pas un niveau inférieur sur ces matières. Aussi, éduquer de façon inégalitaire les filles et les garçons a non seulement des conséquences en termes d’estime de soi des filles, mais restreint l’épanouissement de tou-te-s, et entraîne des conséquences en termes de violences (plus souvent exprimée chez les garçons et intériorisée chez les filles).
D’ici à la fin de l’année, la Ville lancera un plan d’actions. Pour mieux détecter et accueillir les femmes victimes de violences, renforcer les partenariats et sensibiliser la population à ce délit, qui parfois va jusqu’au crime. Cette démarche de la Ville se construit dans le renforcement du dialogue avec des acteurs du territoire tels que l’association Solidarité femmes, qui a soutenu et accompagné, en 2017, 16 femmes victimes de violences conjugales. De même, le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) assure chaque jeudi matin une permanence à la Maison de la Justice et du Droit de Rezé.
Des acteurs essentiels : le centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). L’association assure chaque jeudi matin une permanence à Rezé, à la Maison de la justice et du droit.
Le centre médico-social de Pont-Rousseau. Sur rendez-vous (sauf urgences).
EVENEMENT
Ne plus rien laisser passer
du 9 novembre au 1er décembre
Rapport OCDE 2017 > cliquez ici