Les dernières élections ont été une bonne surprise, particulièrement à Rezé où le vote écologiste est arrivé largement en tête (presque 25 %).
Enfin ! devrions nous dire, tant les écologistes sont sûrement les seuls à autant investir le parlement européen. Mais si les élections européennes leur ont toujours plutôt bien réussi, ce dernier résultat est aussi la traduction d’autres facteurs qui nous dépassent. Les différentes cabales et autres fake news contre les écologistes et Yannick Jadot, la tête de liste, en particulier, n’ont pas pu casser ce qui semble bien être une lame de fond, tellement elle est généralisée au-delà même de nos frontières chez nos voisins européens.
En tout cas, ce résultat est une certaine justice. Les députés européens écologistes sont parmi les plus présents, les plus actifs, et ce depuis plusieurs mandatures. Le fait que la France Insoumise ne récolte que des miettes n’est sûrement pas étranger au mépris avec lequel Jean-Luc Mélenchon s’affranchissait d’un minimum de présence et de travail à l’assemblée européenne.
Maintenant, il faut raison garder. Les élections ne sont pas identiques, elles n’ont pas les mêmes enjeux, pas la même structure. On ne peut, d’un claquement de doigts, projeter ces résultats sur l’élection suivante.
Pour autant, nous sommes à un tournant de l’histoire de la planète. Le réchauffement climatique et l’aveuglement lié aux intérêts ultra libéraux réduisent les chances de survie de l’humanité. Il ne s’agirait pas que les écologistes ratent un éventuel rendez-vous avec les électeurs, tous niveaux d’élections confondus. Nous sommes les seuls habités par la volonté de « faire quelque chose », par des actes réels, par des décisions courageuses, qui rompent avec les politiques menées traditionnellement par nos collègues des autres chapelles politiques.
Noël Mamère avec le premier mariage gay à Bègles, Dominique Voynet avec sa gestion des quartiers pauvres à Montreuil, Joël Labbé avec la suppression totale des pesticides du temps où il était maire de St Nolff en Bretagne, Eric Piolle avec la suppression des panneaux publicitaires et la ville à 30 km/h sur toute une agglomération, Damien Carême avec son investissement sur les migrants à Grande Synthe….
Les exemples de la capacité des écologistes à être en responsabilité sont de plus en plus nombreux.
A nous de nous en inspirer et de leur emboîter le pas. Les générations futures et la planète nous attendent. Aussi à Rezé.